Développer la télémédecine

L’Assurance maladie et les syndicats de médecins débutent ce jeudi 18 janvier une négociation sur la télémédecine, que le gouvernement a décidé d’ajouter à la liste des actes remboursés par la Sécu au niveau national, après des années d’expérimentations locales. Les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux (CSMF, FMF, SML, MG France, Le Bloc) ont rendez-vous à 17h au siège parisien de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts). Son directeur, Nicolas Revel, connaît sa feuille de route depuis fin novembre: la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lui a demandé « d’inscrire la télémédecine dans le droit commun », comme le prévoit le premier budget de la Sécurité sociale du quinquennat. La négociation doit donc fixer les modalités pratiques et les tarifs de la téléconsultation (un examen médical par visioconférence) et de la télé-expertise (une demande d’avis entre praticiens). Les discussions ne porteront en revanche pas sur la télésurveillance, utilisée pour le suivi des malades chroniques. Le gouvernement mise principalement sur le développement de la téléconsultation, érigée en pilier de son plan de lutte contre les déserts médicaux. Ses prédictions budgétaires tablent sur 500.000 actes en 2019, un million en 2020, puis 1,3 million en 2021.L’ambition peut paraître modeste, mais le pari est loin d’être gagné: moins de 260.000 actes de télémédecine -de toutes sortes- ont été réalisés en 2015, selon la Cour des comptes. Mais le jeu en vaut la chandelle, notamment du point de vue financier. La même Cour des comptes, qui garde en permanence un œil inquiet sur les déficits de l’assurance maladie, attend de cette innovation de soulager les finances publiques. Attention, les médecins veillent à ce que ces économies ne proviennent pas du montant de la consultation. Le tarif devrait être de 25 euros, comme pour une consultation normale. Il pourrait grimper à 45 ou 60 euros pour des consultations plus poussées (imagerie, analyses sanguines, radiologie…). « Une téléconsultation a vocation à être rémunérée comme une consultation classique », affirme le directeur de l’Assurance maladie, qui considère par ailleurs que la télémédecine « doit s’inscrire dans un parcours coordonné » et il sera pour cette raison « attentif à ce que la place du médecin traitant soit respectée ». En revanche, ce système doit avoir des effets très bénéfiques dans le suivi des malades. D’après un rapport de la Cour des comptes cité par BFM, « les enjeux financiers sont estimés par certaines études à 2,6 milliards d’euros par an pour les hospitalisations et les transports sanitaires évitables, voire jusqu’à 9 milliards pour le coût de la non-observance des traitements ». En clair, dans un monde idéal où la télémédecine remplirait son rôle, faciliter des consultations rapides éviterait les fausses alertes qui provoquent de nombreux déplacements aux urgences, en ambulance, ou des hospitalisations liées au mauvais suivi des prescriptions médicales. Or, l’hôpital coûte très cher au système de santé français. « Avec 90,8 milliards d’euros selon les comptes nationaux de la santé, la part des dépenses hospitalières représentait 4,2 % du PIB en 2015 en France contre 3,3 % pour l’Allemagne en 2014. La part de l’hôpital dans les dépenses totales de santé s’élève ainsi à 40 %, ce qui place la France dans le trio de tête des États membres de l’Union européenne », détaille la Cour des comptes.

Un ballon d’air chaud

Il y a quelques jours, ma femme et moi avons opéré un vol en montgolfière. Ca a eu lieu à Chenonceau, et je dois dire que ça ne m’a pas laissé indifférent. Je n’avais pas vraiment envie de faire ce vol, c’est ma chère et tendre qui m’a poussé à le faire, mais je n’ai vraiment aucun regret : les sensations là-haut sont formidables ! Cela dit, c’est très difficile à décrire. Il y a le spectacle, bien sûr, mais il y a bien plus, en fait. Lorsqu’on monte dans la nacelle, l’on se détache complètement du monde. Et ça, c’est carrément bizarre. On ne ressent rien de semblable en hélico, par exemple. C’est probablement dû au fait qu’on reste en contact avec les éléments, à bord d’une montgolfière. Quoi qu’il en soit, ça donne le frisson ! Les vols en montgolfière se passent quand le soleil se lève (pendant la journée, le soleil crée des courants d’air ascendants). On survole donc un monde qui sort progressivement du sommeil. En fait, on a l’impression d’admirer la naissance du monde. Et plus on grimpe, plus on a la sensation d’être un ange observant un monde en train de naître. Je vous laisse imaginer toutes les pensées qui vous traversent en altitude : c’est fantastique ! Cependant, il semble que tout le monde à bord n’a pas vécu une impression semblable lors du vol. Il y avait 6 passagers à bord, et certains étaient juste contents de découvrir leur rue de là-haut. Mais au final, un vol est un peu semblable à un livre : il peut être lu de bien des façons, cela dépend du lecteur ! Enfin bref, si l’occasion se présente un jour, je vous conseille l’expérience. Vous pouvez jeter un oeil au site auquel j’ai fait appel pour ce vol en montgolfière. Si vous n’habitez pas trop loin de Chenonceau, vraiment, ne manquez pas ça : le paysage est absolument extraordinaire. Et découvrir la Création du point de vue d’un ange, ça vaut bien de se lever plus tôt que de coutume (et de raison). Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence de voyage de ce vol en montgolfière à Chenonceaux. Suivez le lien.

Des réseaux sociaux

Fréquemment mis en avant pour des réussites de leurs dirigeants ou au contraire pour leurs dérives, les réseaux sociaux sont parvenus à gagner peu à peu en légitimité. Celle-ci favorise une pénétration de plus en plus avérée dans toutes les couches de la population et, en tant que dispositifs ancrés dans le réel, ils amplifient les évènements quotidiens et l’actualité. Toutefois, les réseaux sociaux recouvrent différentes réalités et leurs frontières semblent peu étanches. Les fonctionnalités sociales accompagnent désormais un grand nombre d’applications et de services, tandis que les possibilités d’associer des actions et réactions (commentaires, likes) avec les comptes de réseaux sociaux les plus emblématiques sont devenues courantes. Leur diffusion dans différentes sphères d’activités autant personnelles que professionnelles mérite un examen particulier que ce numéro tente d’effectuer en étudiant les réseaux sociaux numériques mais aussi les médiations sociales associées aux pratiques. Réseaux sociaux numériques voire réseaux socionumériques (Rsn), médias sociaux, les expressions se sont multipliées avec diverses définitions et des réalités différentes entre les dispositifs mais aussi les usages parfois selon les pays.